Isabel Marant est une styliste qu’on aime bien. On s’arrache ses vêtements, on attend impatiemment sa collection pour H&M qui sortira le 14 novembre 2013 et on / la presse adore parler de la créatrice.
Tom Pecheux, maquilleur Estée Lauder, estime qu’une des choses qui la rend si populaire est qu’elle est une des seules stylistes à ne pas juste dessiner des vêtements mais à créer un style complet. La femme Marant dégage une certaine indifférence, est trendy et adore la mode sans que cela devienne prétentieux (COVER, Août 2013). La femme Marant existe et se rapproche fortement des femmes que l’on croise dans la rue. Comme la créatrice le dit elle-même : elle n’habille pas un fantasme mais les filles qui l’entourent, les femmes au quotidien.
Isabel Marant is a stylist we like. We go nuts for her clothes, we impatiently wait for her H&M collection which is due to November 14th, 2013 and we / the press loves writing about her.
Tom Pecheux who is an Estée Lauder makeup-artist, reckons that one of the things which makes her so popular is that she is one of the only stylists who doesn’t just design clothes but creates a whole style. The Marant woman has a certain carelessness, is trendy and loves fashion without it being pretentious (COVER, August 2013). The Marant woman is for real and is close to the women you meet in the streets. As the designer says herself: she doesn’t dress a fantasy but the women who surround her, everyday life women.
Le documentaire de Loïc Prigent Le Jour d’avant Isabel Marant retrace les événements, le travail et l’ambiance précédent un défilé Isabel Marant dont voici quelques passages. Si vous voulez également une rapide biographie de la créatrice, Vogue en présente une ici.
L’idée : depuis toute petite, elle avait une idée très précise de ce qu’elle voulait porter et pourquoi. « J’avais envie de faire ce que j’avais envie de mettre. »
La construction d’une marque : en à peine 15 ans, la maison Isabel Marant devient reconnue dans le monde entier. Le blogueur Bryan Boy note qu’elle est populaire aux Philippines, en Asie et que toutes les filles cool des US portent du Isabel Marant. Ceci en particulier grâce à ses pulls (sweats), ses tricots, ses shorts et même ses chaussures, qui sont des pièces qui marchent très bien.
Loïc Prigent’s documentary Le Jour d’avant Isabel Marant recounts the events, the work and the atmosphere preceding an Isabel Marant show and here are some of the strong moments.
The idea: since she was little, she had a very precise idea of what she wanted to wear and why. « I wanted to make what I wanted to wear. »
Building a brand: in less than 15 years, the Isabel Marant maison becomes well-known in the whole world. The blogger Bryan Boy notes that she’s big in the Philippines, in Asia and in the US all the cool girls are wearing Isabel Marant. This, in particular because of her sweatshirts, her knits, her shorts and even her shoes, which are really popular.
Anja Rubik porte une veste Isabel Marant et pose pour Garance Doré.
Anja Rubik wears an Isabel Marant jacket and poses for Garance Doré.
L’ambiance : Isabel Marant apparaît comme une femme qui sourit beaucoup et qui a de l’humour. « Je suis très bien là, assise, comme ça je n’ai pas à me comparer à vous (les mannequins). » « Je vais pouvoir me glorifier d’être la seule marque qui prend de l’argent aux mannequins et pas le contraire. » Car lorsque les mannequins quittent la séance d’essayage (la veille du défilé), elles se précipitent à la boutique pour acheter les collections actuelles. Etc.
L’équipe dirigeante : composée notamment de Sophie Duruflé et Nathalie Chemouny, sont des amies rencontrées au lycée.
La confrontation de l’idée à la réalité : La créatrice tient à trouver l’équilibre entre une production en masse et le charme du fait-main (mais qui ne colle malheureusement pas à la demande à laquelle répond la marque aujourd’hui). On trouve sur ses vêtements des strass, des petits gris-gris qui auraient très bien pu être cousus par la porteuse du vêtement en question. Certaines pièces sont imprimées, usées et re-brodées. « Ca n’a jamais été fait. »
The atmosphere: Isabel Marant stands out to be a woman who smiles a lot and has a sense of humour. « I feel very comfortable sitting down so I don’t have to compare myself with you (the models). » « I’ll be able to say proudly that I am the only brand which takes money from its models and not the opposite. » Because when the models leave the fitting session (the day before the show), they run to the shop in order to buy pieces from the current collection. Etc.
The leading team: notably composed of Sophie Duruflé and Nathalie Chemouny, are friends from high school.
Idea meets reality: The designer is attached to maintaining a balance between mass production and the charm of things being handmade (which don’t really go with the brand’s demand of today). On her clothes you’ll find glitter and small strings which could very easily have been sowed by the owner herself. Certain pieces are printed, used and re-embroided. « It’s never been done. »
Dans Le Jour d’avant on vit les derniers moments forts avant le défilé : des vêtements pas encore tout à fait prêts, Isabel Marant qui se bloque littéralement le dos, une des mannequins phares qui est coincée à Londres la veille du défilé, le timing des mannequins entre les différents défilés… c’est intense et captivant.
Vous trouverez le documentaire sur l’Apple store pour 2,49€.
Through Le Jour d’avant you live the strong moments before the show: some pieces are not completely ready, Isabel Marant gets her back literally stuck, one of the main models is hold back in London and the timing between the different shows are tight for the models… it’s intense and captivating.
You’ll find the documentary on the Apple Store for 2,49€.
Regardez aussi / You can also watch:
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=zsXNLzvcJvo[/youtube]
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=Z5vvCliaEZo&feature=player_embedded[/youtube]
Crédits photos : isabelmarant.com et garancedore.fr